Casque moto Tali : connectivité totale !
Nous avions rencontré le créateur de la marque de casque TALI lors du dernier salon de Lyon ou il nous avait présenté son projet. Celui-ci est aujourd’hui en phase de commercialisation de son casque intégral réellement innovant. Bénéficiant de l’homologation ECE 22.06, ce dernier est fabriqué en fibre de carbone, bénéficie d’un système de ventilation, d’un écran photochromique d’un traitement anti-buée et anti-rayures, de mousses intérieures hypoallergénique amovibles et lavables mais surtout d’un système de visibilité unique. Son objectif : améliorer la sécurité du pilote grâce à un système lumineux à LED synchronisé avec votre pilotage afin de signaler freinage et changement de direction via des leds implémentés à l’arrière et sur les côtés du casque. En plus de cette visualisation optimisée, le Tali bénéficie également d’un système de détection des chutes associé à une fonction d’appel d’urgence. Le tout relié en Bluetooth via une application smartphone. Une commande vocale pour gérer ses appels et profiter de la musique via le système audio intégré du casque est également présente. Les premiers exemplaires sont prévus en 2023 avec un prix d’appel aux environs de 630€,. Pour la version complète avec la base de recharge sans fil, l’intercom, la balise de sécurité et la visière photochromique il faudra compter environ 1.100€.
La vidéo du Casque moto Tali
Casque moto connecté TALI : trop de sécurité ?
La sécurité en moto n’a de cesse d’évoluer. Au-delà des motos de plus en plus intelligentes (ABS sur l’angle, détecteurs d’obstacles…), les équipementiers et les start-up ne cessent d’innover. Blousons avec air-bags intégrés, Air-Bag pantalon, casque air-bag…tout est bon pour assurer aux pilotes que leur intégrité physique sera prise en compte lors d’un accident. Si la recherche de sécurité est louable, elle laisse néanmoins dubitative tant l’on traite le résultat avant la cause. Un mauvais pilotage par manque d’expérience ou/et d’apprentissage, des comportements dangereux, la consommation d’alcool ou de substances illicites ou une absence de respect de la réglementation restent les causes majeurs de l’accidentologie 2 roues. Il serait bon de s’interroger sur les conséquences d’un suréquipement qui confère à leurs possesseurs une impression de “super-cascadeurs“ et augmente une impression de sécurité toute relative. Combien de motards sont équipés de bon nombre de ces équipements et réduisent à, presque, néant leur efficacité en utilisant par exemple leurs intercom pour téléphoner en roulant alors que cela augmente le temps d’interaction réflexe par 2 ou 3. Un vrai paradoxe à l’heure du tout connecté ou l’on attend que son GPS signale tout imprévu sur la route au détriment de la simple observation. Vaste sujet…
Crédits vidéo & photos : TALI / Droits réservés.
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