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BSA 650 Gold Star 2022 : renaissance de la marque

Voici enfin la nouvelle BSA Goldstar 650 dévoilée. Nous en saurons un peu plus bientôt car elle va être exposée au prochain Motorcycle Live Show qui aura lieu à Birmingham du 4 au 12 décembre 2021. Concurrente directe des Royal Enfield Interceptor et Continental GT 650 cette marque mythique aura fort à faire pour convaincre. Si le nouveau modèle s’inspire en grande partie des lignes originales du modèle classique Gold Star, sa puissance lui sera fournie par nouveau moteur monocylindre à DACT de 650 cm3. Développée au Royaume-Uni, la firme détenant la marque souhaite également fabriquer la Gold Star à Birmingham, le site d’origine de la marque. Des déclinaisons électriques sont également au programme. La firme a également perçue une subvention de 4,6 millions de livres du gouvernement britannique afin de développer des motos à émission zéro. Dans tous les cas une bonne nouvelle, mais peu d’informations sur les prochaines livraisons…à suivre donc !

La BSA 650 Gold Star : une concurrente sérieuse pour les Royal Enfield ?




La vidéo du lancement de la BSA 650 Gold Star

BSA, l’histoire de la marque

Si la marque date de 1910 avec la production de vélos, le premier moteur bicylindre en V à 50° fut produit en 1919. La marque BSA signifie Birmingham Small Arms Company Limited (BSA), était à l’époque un regroupement industriel britannique. Ce groupe d’entreprises produisait de nombreux équipements civils et militaires : armes à feu militaires et sportives, bicyclettes, motocyclettes, voitures, autobus et carrosseries mais aussi beaucoup de pièces issues de l’acier. À son heure de gloire, BSA (qui comprenait Triumph…et oui !) était considéré comme le plus grand producteur de motos au monde. Les années 1950 et 1960, virent la chute de l’entreprise en particulier sur son marché majeur, les USA. En 1973 les activités autour de la moto furent reprises par Norton-Villiers, plus tard connue sous le nom de Norton Villiers Triumph. À la liquidation de Norton Villiers Triumph en 1978, les droits d’utilisation de la marque BSA furent acquis par une nouvelle société, la société BSA, Classic Legend.

BSA, des motos fiables et abordables dans les années 1950

Les motos BSA étaient considérées comme des motos plutôt abordables avec des performances moyennes. La fiabilité des machines était l’axe de communication de la marque mais également le SAV ! La gamme de motos se partageait entre moteurs à soupapes latérales et à soupapes en tête, avec des performances très différentes. Les BSA étaient à la base des motos utilitaires du quotidien et souvent attelées en side car. Il existait cependant des machines avec des moteurs optimisés pour une utilisation en compétition. Si l’on voyait peu de BSA en compétition en particulier au TT, les courses Junior Clubman faisaient le plein 1952, et la marque BSA était majoritaire.
En 1954 BSA participa aux 200 Miles Daytona avec son monocylindres Gold Star et des bicylindres Shooting Star assemblés par le préparateur Roland Pike. L’équipe BSA gagna les cinq premières places et deux autres coureurs terminèrent aux 8e et 16e places. Ce fut une première dans la supériorité générale d’une marque de moto. L’usine BSA connu dans le même temps le succès dans le motocross avec Jeff Smith au guidon d’une B40 lors des Championnats du monde de motocross FIM 500 cm3 de 1964 et 1965, 1968 et 1969. Fait exceptionnel, ce fut la dernière année où le titre fut gagné par une machine 4-temps jusqu’au milieu des années 1990. Le surnom des motos de motocross de chez BSA était « Beezer ».

Crédits vidéo & photos : BSA / Droits réservés.

Equipements Motos
Surchemise John Doe 259€
Casque Marko Dark Side 449€
Casque Marko The Classic 279€
Chaussures John Doe Iron 189€
Vest John Doe Explorer 379€
Basket moto XPD 151,90€
16 commentaires
  • Stef.

    Très belle réalisation, j’adore ce bloc moteur. Connaissez-vous déjà par quels biais cette BSA va être commercialisée ! Le réseau devra être aussi important que Pour la RE.

  • Jacques

    Cette Gold Star nous renvoie à nos incohérences. D’un côté le paradis perdu de nos premières amours, de l’autre le désir d’en retrouver la passion sans rien perdre de la fiabilité, des performances, de la facilité d’usage et de maintenance des machines d’aujourd’hui. Je garde mon Electra X !

  • Deed

    Très jolie moto. J’avais lu quelque part que c’était Royal Endfield qui était propriétaire de la marque BSA dorénavant.....donc pas vraiment de concurrence..

  • Fabris

    BSA première moto en 1966 une A7 puis une thunderbolt en 1970 et une lightning en 2010 je finirais bien avec une dernière BSA a 74ans ce cera sûrement la dernière moto

  • henri jambrin

    BONJOURS JE SOUHAITERAIS CONNAÏTRE UN CONCESSIONNAIRE SUR PARIS OU L’ILES DE FRANCE POUR POUVOIRE AQUERIRE CETTE TRES BELLE MACHINE QUI M INSPIRE PAR SON NOM QUI EST TRES ANCIEN J AI SOUVENT VUE CETTE MARQUE SUR DES MACHINE TRES ANCIENNE DES MACHINE DE COLLECTION

  • Tarmontpellier

    Bonjour à toutes et à tous

    Tout d’abords merci au CRO pour ses articles, perso la première chose que je regarde sur la fiche technique c’est le volume du réservoir, en dessous de 15 litres (c à d 250 km d’autonomie avant réserve) c’est trop galère, on est sans cesse à la pompe ou à en rechercher une en balade...
    Du coup, il y a un paquet de belles motos comme celle là auxquelles je renonce ( Mash 650, nouvelle Fantic 700 caballero...), dommage qu’ils n’aient pas compris qu’une moto c’est aussi fait pour rouler, comme la Royal Enfield Meteor 650 par exemple et ses 15,7 litres, là je commence à comparer les modèles (P.S juste avant mon actuelle Suzuki strom 250 mono j’avais la RE 535 mono aussi, donc c’est clair qu’avec 1 réservoir de 15 litres au lieu de 12 seulement..., je signais les yeux fermés !)

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