SRT 600-SX Touring QJ-MOTOR : meilleur trail mid size du marché ?

QJ-Motors SRT 600-SX Touring : trail surélevé routier

Dans la hiérarchie QJ Motor, la SRT 600 SX Touring s’affiche comme un trail de voyage : silhouette protectrice, boucle arrière pensée pour la charge et garde au sol correcte (190 mm). L’ADN esthétique lorgne plus le grand tourisme que le tout-terrain engagé : jantes à rayons en 19/17, pneus Metzeler d’orientation route, valises et top-case en aluminium directement montés. L’équipement d’origine inclut crash-bars, sabot, antibrouillard et un poste de pilotage moderne (TFT 7"), ce qui lui donne d’emblée l’allure d’une machine « prête à partir ». Côté cotes, la moto annonce 220 kg tous pleins faits, un empattement de 1.500 mm, un réservoir 20,5 L et une selle à 845 mm. Des valeurs typiques d’un trail routier, pensée pour la stabilité et l’autonomie, sans sacrifier l’accessibilité de selle pour une majorité de gabarits.

Programme routier : l’esprit “voyage tranquille“

Le positionnement est clair : voyager à coût contenu, en solo ou duo occasionnel, et enchaîner de longues étapes. Avec ses roues 19/17 et ses pneus routiers, la SRT 600 SX préfère l’asphalte et les pistes faciles aux franchissements. Les valises (30 L à droite, 37 L à gauche) et le top-case (45 L) portent la capacité utile à 112 L, de quoi partir équipé sans racker dans l’accessoire. L’ensemble de série (protection, bagagerie, éclairage) évite l’effet « liste de Noël » à l’achat.

Motorisation : bicylindre de 554 cm³, couple tôt disponible

Sous le carénage, on retrouve le bicylindre parallèle 554 cm³ (calage 270°), 56 ch à 8 250 tr/min et 54 Nm à 5 500 tr/min. Le bloc répond aux normes Euro 5+ et se bride facilement en A2 (35 kW). Deux modes (Normal, Sport) et un mode Off-Road modulent la réponse, assistés par un contrôle de traction. Ce moteur n’a pas vocation à rivaliser avec les 700–800 cm³ de la catégorie en performances brutes ; il privilégie une souplesse utile dans la vraie vie et une conso raisonnable. La capacité de 20,5L couplée à un appétit mesuré permet d’envisager de longs relais ; certaines bases de données retiennent jusqu’à 500 km d’autonomie théorique selon usage.

Partie-cycle & freinage : du sérieux, sans esbroufe

La fiche technique aligne des composants crédibles : fourche inversée Marzocchi 41 mm réglable (précharge, détente, compression) et mono-amortisseur réglable en pré-charge, étriers radiaux Brembo sur doubles disques 320 mm à l’avant et 260 mm à l’arrière, ABS. La monte Metzeler Tourance (110/80-19, 150/70-17) confirme la vocation route/chemins. L’empattement de 1 500 mm favorise la stabilité quand la section de pneus reste raisonnable pour conserver de l’agilité.

Électronique & connectivité : simple et utile

L’instrumentation TFT 7" est connectée Bluetooth et affiche les données clefs : vitesse, tours, rapport engagé, pression des pneus, navigation (via app), appels entrants, traction control. Les commandes rétro-éclairées, les prises USB-A/USB-C + 12 V, ainsi que des poignées et une selle chauffantes (3 niveaux) renforcent le confort quatre-saisons. On reste loin de l’arsenal des maxitrails premium, mais l’essentiel pour voyager serein est présent d’origine.

Vie à bord & confort : prêt à rouler, tout de suite

Selle 845 mm, guidon large, rayon de braquage généreux : les bases d’une moto facile sont là. La protection d’origine est correcte, même si le pare-brise non réglable revient souvent comme point perfectible dans les différents essais ; l’accessoire résout vite le sujet. Les équipements chauffants (poignées/selle), les antibrouillards, la béquille centrale et la bagagerie alu doublée soulignent une approche « pack voyage » très aboutie à ce niveau de prix.

Sur la route : ressenti compilé (presse)

N’ayant pas encore réalisé l’essai de ce modèle (Prévu dans les semaines à venir) nous vous livrons une petite compilation des retours journalistes !

Équipements & périphériques (de série)

• Bagagerie aluminium 3 pièces (112 L utiles)
• Top-case 45 L (un intégral) + valises 37/30 L (doublure intérieure)
• Protection : crash-bars, sabot, antibrouillards, LED intégral
• Confort : poignées chauffantes, selle chauffante (3 modes), béquille centrale
• Connectivité : TFT 7" (téléphonie, navigation), TPMS, USB-A/USB-C + 12 V
• Aides : modes de conduite, traction control, ABS
• Marzocchi (fourche réglable), Brembo (radiaux 320 mm), Metzeler Tourance (19/17)

Prix & positionnement face aux « mid-size » établis

Le tarif public de la SRT 600 SX Touring en France est affiché 6.899 € (TTC, hors immatriculation). À équipement comparable (bagagerie, protections, chauffe), la concurrence coûte nettement plus :

• Yamaha Ténéré 700 : 11 199 € (2025, France).
• Honda XL750 Transalp : 10 799 € (tarif catalogue 2025).
• Suzuki V-Strom 800DE : 11 799 € (tarif 2025 constructeur).
• Aprilia Tuareg 660 : 12 199 € indicatif 2025.
• CFMOTO 800 MT-X : 9 999 €

L’écart de 3.000 à 5.000 € en prix facial grossit encore si l’on valorise la bagagerie aluminium, les protections, les équipements chauffants livrées d’origine sur la QJ. À l’inverse, les références établies offrent plus de watts, des assistances plus avancées et un réseau historiquement dense.

Points forts à retenir

• Rapport prix/équipement imbattable (bagagerie alu, chauffe, protections, LED, TFT, connectivité)
• Composants crédibles (Marzocchi, Brembo, Metzeler)
• Confort-voyage prêt à l’emploi, autonomie de grand rouleur (20,5 L)
• Accès A2, 3 ans de garantie, réseau SIMA en France
• Moto-Net

Points faibles

• Pare-brise non réglable d’origine (à upgrader si autoroute)
• Poids sensible à l’arrêt (220 kg)
• Sixième longue : bien en croisière, moins en relance en côte/chargé

Verdict sur la SRT 600-SX Touring QJ MOTOR

Fiche express