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Préparateur moto Cafe Racer & Néo-Rétro

Le Garage de Félix

Descriptif

Marques distribuées: BMW Honda Kaswasaki Suzuki Triumph

Présentation:

FÉLIX est né de ma passion pour les sports mécaniques et les beaux objets. J’ai toujours été attiré par cet univers : autos, motos, sur terre ou sur piste, la compétition, les départs en ligne ou en épi, les belles mécaniques, modernes mais surtout anciennes, m’ont toujours tenu en haleine. Les machines classiques ont ce supplément d’âme qui les distingue de la production actuelle. Car c’est bien d’âme dont il s’agit ! De celles des autos & motos, mais aussi de celle de Félix. Qui est FÉLIX ? Il est celui qui m’a tout appris, qui a fait de moi ce que je suis, qui m’a inculqué le goût de l’effort et du travail bien fait. Il était à la fois mon père et mon guide spirituel. C’est sans doute pourquoi il ne cesse de m’inspirer…

Crédit photos: Le Garagde de Félix
  • Date de création: 2016
  • Collaborateurs: 2

Transformations

  • Bagagerie
  • Batterie
  • Cadre
  • Commandes avancées/reculées
  • Échappement
  • Éclairage
  • Électricité
  • Fourche
  • Freins
  • Garde-boue
  • Jantes
  • Kits spécifiques
  • Moteur
  • Peinture
  • Pièces moteur
  • Pièces sur mesure
  • Pneus
  • Poste de pilotage
  • Réservoir
  • Sellerie
  • Suspensions
  • Transmission

Contact

Raison sociale

Le Garage de Félix

Pays
France
Région
Bretagne
Adresse

2, Rue d’Estrées

35000

Rennes

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Infos supplémentaires

FÉLIX

Quel est le trait d’union entre FÉLIX et l’univers auto & moto ? Une même passion, une même philosophie de la compétition, bien sûr, mais avant tout des premiers souvenirs d’enfance, nés il y a tout juste cinquante ans devant des collections d’images du monde du sport auto des années 60 et 70. Des rêves de l’enfant que j’étais devant des monstres sacrés et des circuits de légendes. De la piste des 24 heures du Mans à celle de la Targa Florio, de Jim Clarke à James Hunt en passant par l’icône Steve Mc Queen, l’univers de Félix a toujours été empreint de compétition et de circuit auto. Pas étonnant, dès lors, que nous en reprenions aujourd’hui les codes stylistiques et graphiques, source d’inspiration majeure de notre collection de casques. Et quelle gratitude d’avoir la confiance de marques incontournables telles que Lotus, Alpine, Gulf, James Hunt, etc. Quel est l’ADN des casques de FÉLIX ? Le cœur de FÉLIX a toujours oscillé entre deux et quatre roues Si le Garage de Félix s’est forgé une réputation en produisant des motos séduisantes, nous nous sommes intéressés à un objet commun à tous les pilotes, indépendamment de leur univers : le CASQUE. Notre inspiration provient de la compétition auto & moto des années 70. Cette culture de la course nous est chère, et nous voulions restituer un peu de l’esprit qui régnait sur les circuits à l’époque, à travers un casque à notre image. Voilà pourquoi le ST520 destiné à la pratique de la moto évoque aussi ouvertement une filiation au monde de l’auto, avec ce retour caractéristique de la coque au niveau des maxillaires et sa visière pare-soleil. Ce choix répond également à un besoin évident de sécurité, apportant au ST520 ce surcroît de protection qui lui permet d’offrir le meilleur compromis : ouvert comme un jet, mais suffisamment enveloppant pour protéger au mieux son pilote. Il bénéficie de tous les raffinements d’un casque premium : coque en fibre de verre, intérieur démontable et lavable en cuir synthétique et tissu suédé, ventilation optimisée. Mais si le casque constitue un élément de sécurité et de confort, il révèle la personnalité de celui (ou celle) qui le porte. Nous abordons donc l’aspect esthétique, et notamment la déco de nos casques, avec la même approche que lorsque nous créons une peinture de réservoir. Le résultat doit relever de l’évidence. FÉLIX puise parmi les symboles de notre pays : coq, drapeau tricolore ou coloris indissociables de l’histoire des sports mécaniques, damiers, bleu de France. Si on devait résumer l’esprit FÉLIX en une seule phrase, ça serait celle-ci : « Montrez votre différence, affirmez vos passions !

Réalisations

BMW R100 Notte Viola

Nuit pourpre ! L’inspiration en matière de custom est quelque chose de difficile à définir. Une sorte de vision dont les sources sont nombreuses et multiples, souvent imprévisibles. Dans le cas de cette préparation, c’est un voyage qui en est le point de départ. Plus précisément, une balade à Rome dans le quartier de Trastevere. Avec ses nombreuses ruelles colorées et typiques qui donne une certaine idée de la « dolce vita », l’endroit a gardé son charme. Au milieu d’une population assez cosmopolite, il y reste encore beaucoup d'artisans, de petits commerçants, et quelques trattorias de cuisine traditionnelle, ou plus « hype », comme le café-restaurant Meccanismo. Au détour des terrasses, on croise beaucoup d’anciennes motos préparées dans des styles très différents. Sur le chemin du retour, ce mélange d’influences s’est vite structuré dans mon esprit pour imaginer une nouvelle réalisation. Une machine qui se fondrait parfaitement dans cette ambiance particulière. La teinte se devait d’être chaude comme une nuit d’été dans les ruelles de ce quartier. Le pourpre s’est vite imposé. Et pour éviter un aspect trop massif, j’imaginais des flancs de réservoir en imitation acier brut. Un gris clair que je voulais retrouver ensuite sur l’ensemble de la partie-cycle pour renforcer la teinte principale et lui donner toute sa force. Seul, un détail, comme les couvres-culasses, viendrait en rappel du noir de la sellerie, des commodos, des amortisseurs et des pneus. Une fois cette base établie, le projet était simple : garder le strict essentiel pour offrir à ce bobber une ligne la plus épurée possible : support de selle minimaliste sans aucun accessoire, lèches-roues les plus discrets possibles, silencieux sous la selle et absence du phare au premier coup d’œil sur les vues de profil pour lui conférer un look ramassé, très « racing ». À à la limite d’un café-racer. De l’imagination à la réalité, il ne restait plus qu’à passer à la réalisation… L’opportunité d’acquérir une R100 RS de première main, ayant appartenue depuis sa sortie de concession à la même famille, fut une aubaine. En parfait état mécanique pour son âge, cette machine très saine était une base idéale pour ce projet. Une fois démontée, sablé, puis entièrement révisée entre les mains expertes de Patrick, le boxer pouvait reprendre place dans un cadre largement modifié dans sa partie arrière et recevoir cette ligne d’échappement retravaillée et prolongée par un silencieux Supertrapp. Il ne restait plus qu’à l’habiller de la façon la plus légère possible, à l’exception de ce gros phare déporté sur la partie gauche du cadre qui rompt une symétrie parfaite. Le résultat ? Une machine au caractère fort, unique…

BMW K100 Clubsport

Magie noire ! Vous connaissez la dualité de notre passion pour la moto et la compétition automobile. Elle transpire dans notre marque de casque Félix Helmets, mais également dans nos créations Félix Motocyclettes. C’est à la croisée des ces deux univers que cette préparation sur base de K100 a vu le jour, largement inspirée par la toute dernière version de la Porsche GT2 RS Clubsport dans sa livrée spéciale aux couleurs de Martini Racing. Une version noire mélangeant le satiné et le brillant aux bandes bleu et rouge de la célèbre marque italienne d’apéritif. Le tout simplement souligné par le rouge vif des jantes… Soit la quintessence de la rigueur allemande alliée à la fraicheur du design italien et d’une identité visuelle, à jamais associé à son implication dans le sport auto depuis plus d’un demi-siècle, immédiatement reconnaissable. Cinq bandes qui auront marqué l’histoire de la course auto en remportant les 24h du Mans par trois fois en 1971, 1976 et 1977 avec Porsche, des GP en F1 avec Brabham, avant d’imposer sa légende sur le championnat du Monde des rallyes avec la Scuderia Lancia et sept titres mondiaux dans les années 80. Plus qu’une identité visuelle, un mythe ! L’idée de cette préparation était, bien sûr, de mélanger les codes des univers. Telle la silhouette d’une voiture de compétition, notre K100 se devait d’être dépouillée au maximum pour ne faire ressortir que la simplicité et l’unité de sa carrosserie. Bref, à l’instar d’une voiture de compétition, garder l’essentiel et seulement l’essentiel ! C’est avec ce fil conducteur que nous avons commencé par masquer entièrement la ligne d’échappement et que cette dernière ressorte simplement dans la coque arrière maison tel l’élément d’une voiture de sport. Un travail d’orfèvre qui a nécessité la fabrication dans nos ateliers d’une ligne complète prolongée par un silencieux carbone qui vient parfaitement s’intégrer dans l’axe de la machine pour trouver sa sortie dans la coque arrière monoplace. Le tout souligné par une fine barre LED qui intègre l’ensemble des éléments de signalisation. Difficile de faire plus épuré… Ce minimalisme, il fallait aussi le retrouver sur la partie avant de la machine. Nous avons opté pour une bulle destinée à la compétition qui reçoit un phare et s’intègre parfaitement, après un beau travail de modifications, aux flancs inférieurs du réservoir d’origine de notre K100 dans la continuité de la ligne horizontale descendante que l’on retrouve sur la partie arrière de la machine. Quant à la finition générale : « black is magic » ! Du noir mat de l’ensemble carénage/réservoir/coque arrière, au noir brillant du cadre, du moteur et de l’ensemble de la partie-cycle, l’unité est de mise pour accentuer l’aspect compact de la machine. Et comme son inspiratrice à quatre roues, seules le rouge vif des jantes et le bleu et le rouge des célèbres bandes viennent animer l’ensemble.

Hinda NX650 Scrambler

Retour au Scrambler ! Avec mon complice et grand maître de la clé de 12, Patrick, cela faisait déjà un petit moment que nous n’étions pas retournés à nos premières réalisations. À savoir les Scramblers. Mais quand l’opportunité de récupérer une belle et performante Dominator s’est présentée, nos réflexes de transformation pour ce genre de transformation nous sont vites revenus en tête. Avec une envie, celle d’opérer un mix entre deux de nos réalisations passées : la Tracker de Boris Chambon et la Kawasaki 650 KLR sauce Scrambler. En clair, reprendre les bases de transformation de la première en lui attribuant le design de la seconde. La base de la NX 650 Dominator nous la connaissons bien et la machine qui est arrivée dans notre atelier est saine et tourne parfaitement. Patrick est rassuré et peut entamer un démontage pièces par pièces de la bête. Le gros mono, qui compte environ 30 000 km, a également le droit à son démontage complet. Après nettoyage, segmentation, chaîne de distribution et joints sont remplacés et l’ensemble est vérifié avant remontage. De quoi s’attaquer aux modifications du cadre dont la partie arrière est entièrement sectionnée pour recevoir un nouvel ensemble selle/garde-boue bien plus minimaliste réalisé par nos soins. Vient ensuite l’adaptation d’un réservoir de XT 500 avec déplacement du robinet d’essence et modification des fixations. Enfin, l’ultime transformation importante est la fabrication de nouveaux collecteurs d’échappement et l’adaptation d’un silencieux MIV. Moteur et cadre prennent ensuite la direction des ateliers de PROMETHE pour recevoir une peinture époxy noir brillant, tandis que bras oscillant et les fourreaux de fourche conservent leur teinte standard aluminium. Côté train roulant, nous avons remplacé la jante avant de 21 pouces par un modèle en 19 pouces et chaussé l’ensemble par une monte de pneus Pirelli MT60 au profil mixte qui correspond bien à la dualité on road/off road de la machine. Garde-boue avant haut en alu brossé, petit phare rond entouré de micro clignotants, guidon plat noir, commodos Motogadget, compteur et compte-tours analogiques, viennent renforcer l’aspect dépouillé de sa silhouette. Pour le design final de la selle et du réservoir, je voulais quelque chose de sobre et lumineux qui tranche avec le noir de la partie basse de la moto. Le fameux kaki RAL 6003 de notre dernière BMW K100 m’avait bien inspiré et j’ai eu l’envie de le marier cette fois avec du blanc. Vincent BOUFFORT, notre maître sellier m’a proposé un PU brun magnifique pour le revêtement de selle et le lien dans mon esprit est devenu évident. Il ne me restait plus qu’à soumettre le design à 1PEC pour la réalisation de la peinture du réservoir. À peine finalisée, cette Dominator en version Scrambler a trouvé preneur ! Un motard que ses potes surnomment « El Organizator » en clin d’oeil à sa faculté d’organiser de belles virées sur deux roues. C’est donc dorénavant au hasard d’une route sur les bords de la Loire que vous croiserez peut-être cette très sympathique machine au look unique. Bon ride ma jolie !

Triumph 900 Alpine

Une Street Scrambler sauce Félix. J’aime les Triumph ! Et notamment les dernières versions de la Bonneville qui possèdent les lignes et le charme d’une ancienne tout en offrant l’agrément d’une machine de dernière génération. L’opportunité s’est présentée de récupérer une 900 Street Scrambler de 2017 légèrement accidentée, mais dont le propriétaire voulait se séparer. Une moto quasi neuve que l’on aurait pu revendre tel quel, mais - forcément - la tentation d’en faire une machine unique était trop forte ! Pour cette réalisation un peu particulière, l’objectif était de conserver l’esprit ‘Street Scrambler’ tout en le poussant un peu plus en avant en allégeant au maximum la silhouette générale pour en faire une machine plus compacte. Ce qui passait par l’adoption d’une selle monoplace avec une boucle arrière plus courte. Pour autant, comme nous avions les pièces d’origines et la selle biplace, on s’est dit qu’il serait dommage de définitivement sacrifier les sorties en duo. Avec Patrick, il fallait que l’on trouve une solution pour adapter au choix les selles monoplace ou biplace tout en conservant l’attache unique d’origine. Genre de pari que l’on aime bien se lancer, histoire de corser un peu la difficulté ! Un pari relevé par une modification du cadre sous la selle dont on a augmenté le diamètre afin de recevoir deux boucles arrières distinctes, la courte réalisé par nos soins ou la longue d’origine, simplement en les glissant, puis en les boulonnant. L’autre principale modification technique d’importance sur notre Bonneville est l’adaptation d’une ligne Vance & Hinse en version libre dont on a supprimé le catalyseur pour qu’elle soit plus courte en accord avec la nouvelle boucle arrière de cadre, mais aussi plus fluide en ne conservant que les deux tubes du collecteur. Pour le reste, les garde-boues d’origine laissent place à des éléments plus minimalistes, le large guidon cintré est remplacé par un modèle plus bas et plat qui reçoit une paire de clignotants Motogadget, tandis que le bloc d’optique avant est échangé avec celui d’un Van Van. La nouvelle silhouette de notre Bonneville se dessine et ils ne nous restent plus qu’à apporter la touche finale pour lui attribuer toute sa personnalité et son originalité. Cette dernière étape, c’est bien entendu l’ensemble selle/réservoir. Exit les pads caoutchouc de protection du réservoir et place à ne peinture bi-ton avec une surface imitation alu au niveau des genoux cerclée d’un filet noir. Le bleu profond est celui des célèbres « berlinettes » Alpine Renault, une référence en clin d’œil à notre autre passion qu’est l’automobile. Une superbe réalisation de notre partenaire 1PECC prolongée par une selle habillée d’une toile huilée beige « Sahara » avec surpiqures en losange et liseré noir dans la continuité des traits du réservoir, qui est, comme de coutume, le fruit du travail de notre maître-sellier attitré Vincent Bouffort. Le résultat ? À vous de juger… Mais à l’atelier, ce qui est sûr, c’est que nous ne nous lassons pas de la contempler !

Honda CB750 Rubis

Rouge Rubis. J’ai eu l’opportunité de récupérer cette CB 750 qui venait de Corse. Un modèle K7 de 1977 avec son imposant réservoir équipé d’une trappe qui est loin d’être le plus beau de la lignée, mais une telle base mécanique, aussi légendaire, ne se refuse pas ! Comme nous avions déjà réalisé une restauration complète d’une CB KO de 1972, l’idée était de lui donner une nouvelle vie. Quelques temps après, j’ai trouvé un peu par hasard un réservoir de K2 entièrement refait et peint d’un rouge rubis métallisé. La peinture était vraiment belle ! C’est donc à partir de cet élément que le restyling de cette CB m’est venu… La moto a été pensée autour de cette belle pièce. Je voulais en faire une sorte de Café Racer « light », très dépouillé, très simple, voir même minimaliste afin que l’œil reste concentré sur l’ensemble réservoir/moteur si caractéristique de cette machine de légende. Je savais que Patrick allait avoir du pain sur la planche car la machine de base était dans son jus. L’ensemble était dans un état correct pour une machine qui comptabilise 60 000 km, mais le fameux « 4 pattes » n’avait pas tourné depuis de nombreuses années. Comme c’est très souvent le cas, un démontage complet s’imposait. Les Pistons, les segments, la distribution, les joints ont été changés, les soupapes rodées. La rampe de carburateurs a reçu un traitement aux ultrasons, avant d’être sablée et remise à neuve. Patrick s‘est ensuite attaqué au cadre pour adapter le réservoir de la K2 sur ce cadre de K7. La partie arrière du cadre a été modifiée pour accueillir une selle plus courte et moins large. Ce qui a nécessité la création d’un fond de selle « maison » et de nouveaux supports. Une fois ces modifications réalisées, le cadre, accompagné des jantes et des caches-latéraux, a pris la direction des cabines de PROMOTHE pour recevoir une peinture thermo-laquée noire brillant. Quant au revêtement de la selle, c’est bien entendu notre sellier attitré Vincent Bouffort qui s’est chargé de le réaliser sur la base d’un cuir noir agrémenté de surpiqures en losanges du plus bel effet. Ma volonté d’en faire une machine particulièrement épurée nécessitait encore quelques adaptations sur le bloc et la partie-cycle. Le boîtier de filtre à air a été supprimé et remplacé par des cônes, le faisceau électrique entièrement refait et simplifié, les collecteurs d’origine prolongés par deux silencieux, la fourche abaissée avec des cales. Les compteurs à câbles ont cédé leur place à des éléments de CB 125 moins imposants mais qui gardent le même fond vert typique. Le phare, plus petit lui-aussi, est celui d’une Suzuki Van Van et l’on a monté un petit guidon assez plat prolongé de clignotants Motogadget. Au final, une machine sobre, élégante, facile à piloter dont la ligne et la sonorité attirent immédiatement les regards !

BMW K100 RAL6003

Fantaisie militaire. Vu le succès rencontré par notre première préparation sur base de BMW K100 - la Café Racer «Félix» vendue dès le lendemain de sa mise en ligne sur le site ! - il nous était difficile de ne pas refaire une préparation en continuant d’utiliser la coque arrière que nous avions spécialement développée. D’autant plus tentant que nous avions également un bon nombre de pièces en stock. Cependant, chez Félix, la règle a toujours été et reste de ne jamais refaire la même moto. Pas question, donc, de reproduire une « sisterbike » de cette Café Racer dans des teintes ou finitions différentes. Il fallait trouver quelque chose de nouveau en vrai contraste avec la première K100 qui était bleu/blanc/rouge aux couleurs de Félix. Cette K100 produite dans les années 80 possède une silhouette incomparable, et si je suis largement influencé par les références anglaises et italiennes venant de l’automobile et de la moto, j’avoue avoir un faible pour cette allemande ! Ses lignes tendues, taillées à la serpe, l’aspect carré de son moteur et l’absence totale de rondeur en font une base incomparable pour délirer sur des préparations. Une sorte d’ovni en tout point diamétralement opposé aux courbes du reste de la production moto habituelle. Le cubisme de son design lui donne un aspect très fonctionnel, très utilitaire, très « militaire ». Militaire ! Voilà le mot déclencheur pour cette préparation... C’est cet aspect « armée », très dépouillé, très basique, que j’ai voulu particulièrement accentuer. Fantaisie militaire… Dans mon imagination, sa nouvelle silhouette est devenue une évidence : kaki et noir surligné d’une pointe de brun pour reprendre les codes du camo. À partir du nuancier RAL j’ai choisi le kaki 6003 (d’où son appellation !) pour le réservoir, la coque arrière et le gros phare rond. Tout le reste devra être noir ! Pas de chromes et des pneus à crampons pour renforcer son aspect « véhicule tout-terrain ». Seule la sacoche latérale brun/kaki viendra apporter un contraste. J’ai présenté le projet à Patrick qui a rapidement trouvé une base saine avec cette LT de 1983 et l’on s’est mis au boulot… Comme il le fait systématiquement avant chaque préparation ou restauration, Patrick a entièrement démonté le quatre cylindres à plat pour lui refaire une jeunesse et s’assurer que cette machine avalera les kilomètres pour de nombreuses années encore. Il s’est attaqué ensuite à la modification de la partie arrière du cadre pour recevoir notre coque en fibre de verre « fait maison » ainsi que les caches latéraux sous la selle. Comme sur la K100 Café Racer, cette coque intègre sous la simplicité d’un trait horizontal un ensemble feu, feu stop et clignotants LED. Place ensuite à la fabrication des caches latéraux de réservoir en alu, puis de la fixation de l’armature amovible de la sacoche Félix. Le support de batterie est déplacé, le Neiman migre sous le réservoir et le boîtier de filtre à air d’origine est supprimé pour laisser place à un cône surmonté d’un carter façon « snorkel ». On reste dans le délire ! La fourche d’origine est abaissée et reconditionnée, tout comme l’amortisseur et les éléments de freinage. Des bracelets montés avec des rehausses viennent optimiser le confort de roulage. Un compteur digital Koso, des micro-clignotants sous le réservoir et un nouveau garde-boue sur la base de l’origine complètent l’avant de la machine. Les Firestone De Luxe habituels laissent place à des Pirelli MT 60 au profil mixte pour renforcer l’aspect TT de la bête. Côté échappement, l’adaptation d’un silencieux à absorption nécessite la fabrication d’un nouveau collecteur. Reste un gros boulot de peinture ! Moteur, cadre, mono bras oscillant, fourreaux de fourche, étriers de frein, caches latéraux, jantes prennent la direction de notre partenaire attitré 1PEC pour recevoir un revêtement époxy noir brillant, tandis que phare, réservoir et coque arrière virent au fameux vert RAL 6003. Enfin, la selle spécifique à la coque est réalisée par notre maître-sellier Vincent Bouffort et reçoit un revêtement en cuir retourné noir et surpiqué en losanges sur sa partie assise. À la croisée des chemins entre Café Racer et un Scrambler, cette seconde interprétation autour de la K100 ne demande plus qu’une chose : rouler au-delà des lignes ennemies de la monotonie !

BMW K100 Cafe Racer

La bécane de Monsieur Félix. Les anciennes BMW sont des sources d’inspiration inépuisables ! Après les Bobber R65 et R80, le Scrambler R65, la tentation était assez évidente d’essayer quelque chose autour d’un concept Café Racer. L’opportunité s’est présentée quand le propriétaire d’une K100 LT qui avait entrepris la transformation de sa machine en Café Racer a décidé de jeter l’éponge devant la somme de travail… La machine était en pièces et seul le moteur était réellement encore assemblé. À ce stade, il ne savait plus trop quoi en faire et il m’a contacté en se disant que cela pourrait peut-être nous intéresser de poursuivre son projet. Le mec était très déçu de ne pas être aller au bout et je sentais bien que cela lui brisait le cœur. Encore une histoire d’homme, de passion, de mécanique, de rêve… Et comme je n’aime pas les rêves inachevés, je lui ai dit qu’on irait au bout de son projet et je lui ai racheté sa base. L’histoire de cette transformation à commencer comme cela et je dirais presque « comme toujours » avec une dimension émotionnelle ! La base d’une transformation sur base BMW est d’exploiter l’aspect imposant de l’ensemble moteur/réservoir. L’idée est donc d’épurer au maximum le reste de la moto. Parallèlement, j’avais l’envie de créer une machine autour de l’identité du Garage de Félix. Le code couleur était alors évident : bleu, blanc, rouge ! Patrick a, comme d’hab’, tout de suite compris là où je voulais en venir et s’est tout de suite mis au boulot. Et du boulot, il y en a eu ! À commencer par la boucle arrière du cadre qui a été complètement reprise et a nécessité pas mal d’effort pour accueillir une coque arrière en fibre de verre arrondie réalisée par nos soins et qui intègre parfaitement sous la simplicité d’un trait horizontal un ensemble feu, feu stop, clignotants LED. Magnifique ! Elle accueille une selle monoplace rouge en peau retournée confectionnée par notre maître-sellier attitré Vincent Bouffort. Dans son prolongement, l’imposant réservoir reçoit une peinture blanche de chez 1PEC simplement soulignée par notre logo noir et un nouveau bouchon de réservoir chromé. Reste le bleu… Le gros phare rond à l’optique jaune en clin d’œil aux 70’s va en être le support épuré. La boucle est bouclée : bleu, blanc, rouge ! Patrick s’attaque alors au moteur, le seul et unique quatre cylindres à plat produit par la marque dont la particularité est d’être couché horizontalement avec une culasse à gauche et le bas moteur à droite, pour le refaire entièrement. Si nous avons gardé la teinte d’origine pour les carters centraux, les éléments latéraux visibles que sont la culasse et le carter de bas moteur ont été peints en noir pour mieux se fondre dans le cadre et trancher avec le blanc immaculé du réservoir. Côté échappement, l’adaptation d’un silencieux à absorption nécessite la fabrication d’un collecteur. Ensuite, le support de batterie et le filtre à air ont été déplacés sur le côté, les platines de repose-pieds et les repose-pieds modifiés et le Neiman déplacé sous le réservoir. Des bracelets prennent place sous un compteur digital Koso, la fourche d’origine est abaissée, l’amortisseur et le freinage reconditionnés. La plaque d’immatriculation est fixée sur le mono-bras oscillant et les jantes standard reçoivent une paire de Firestone De Luxe. Au fait, vous vous êtes peut-être demandé « Pourquoi le numéro 41 ? » : c’est tout simplement l’année de naissance de mon père, Félix, grand inspirateur vous l’aurez deviné, de la raison d’être du Garage de Félixaujourd’hui… Le résultat final de cette interprétation ? Une bécane super sympa à piloter. Pour le reste… À vous de juger !

Kawasaki Z900 A4

L'Eternelle. Sortie en 1972, la 900 Z1 - plus communément dénommée Z 900 - est entrée dans l’histoire de la moto pour devenir une machine mythique grâce à sa ligne incomparable, subtil mélange de sobriété et de parfaite élégance, et ses performances dynamiques qui vont surclassées celles de la référence du moment : la Honda 750 Four. Avec quinze chevaux supplémentaires, 150 cm3 de plus, un double arbre à cames en tête, davantage de couple, une vitesse de pointe et des accélérations supérieures, une technologique avant-gardistes et quelques équipements inédits pour l’époque, la Z 900 a marqué toute une génération de pilote et séduit les esthètes. Alors forcément, quand l’occasion se présente d’en restaurer une, on ne réfléchit pas à deux fois ! L’histoire de cette Kawasaki Z 900 A4 de 76, est simplement celle d’une magnifique restauration poussée à l’extrême. Comme Patrick a débuté et poursuivit sa carrière de mécanicien dans une concession Kawasaki et qu’il avait fait ses armes sur quelques « Z », je savais pertinemment que, pour lui, c’était un retour aux sources et que cette restauration allait être particulière. Peu importe la difficulté, j’avais la certitude qu’il y mettrait tout son savoir-faire et son colossal souci du détail ! Entendons-nous bien, dans chaque projet de restauration que nous menons chez Félix, il n’y a pas de place à « l’à peu près », tout doit être strictement conforme à l’origine et en parfait état de fonctionnement. Mais si, en plus, un peu de nostalgie et beaucoup de passion pour la marque entre en jeu, je savais que je pouvais m’attendre à un résultat exceptionnel… Et c’est le cas. Cette Z 900 A4 est une restauration de très haut niveau ! De très haut niveau car cette machine ne nous est pas arrivée déjà assemblée, prête à être restaurer. Loin de là, très loin de là… L’ancien propriétaire, comme c’est souvent le cas, avait entrepris de la restaurer avant d’abandonner face à la difficulté de la tâche. C’est donc en cartons et en sacs que cette Z nous est parvenu. Ironie du sort, il avait également entrepris de refaire parallèlement une 750 Four et les pièces des parties-cycles des deux machines étaient joyeusement mélangées dans un capharnaüm à peine croyable ! Pour l’anecdote, il avait commencé la restauration de la Z en s’attaquant à la fourche, sauf que la fourche restaurée était celle de la Four ! Pire, le bloc moteur, le seul élément à peu près entier et révisé, avait été entièrement peint en noir comme sur les premières séries de 1972 et 1973, sauf qu’il s’agissait d’une type A4 de 1976, donc avec un bloc moteur brut de peinture. Les moyeux et les fourreaux de fourche avaient été également peints en noir… La première et très fastidieuse étape fut donc de redonner aux 4 pattes son aspect initial. Un boulot colossal qui sera effectué après une semaine et demi de décapage, de microbillage et de polissage ! Patrick s’est ensuite chargé de faire le tri de cet amas de pièces détachées afin d’isoler ceux de la Z et de la Four, puis de faire le point sur les éléments manquants ou inutilisables. Verdict : il manquait les freins, la rampe du carburateur, les pots, le bouchon de réservoir, le robinet d’essence, la pompe à huile… Et un bon nombre de pièces comme les câbles étaient hors d’usage. Une fois l’inventaire terminé, l’heure était à la chasse aux pièces à travers le monde. Chaque élément retrouvé était une victoire ! En envoyant le cadre à PROMETHE pour qu’il reçoive une peinture epoxy noir brillant, le réservoir à 1PEC pour qu’il retrouve sa déco Candy Dark Green et la selle à notre maître-sellier Vincent BOUFFORT, nous savions que nous tenions le bon bout. L’assemblage final fut un moment magique et les premiers tours de roues, un vrai moment de grâce tant cette Z, la dernière des 900, est la plus aboutie, la plus souple et la plus agréable à piloter…

Honda CB125S Tracker

Flat Track Baby. Lorsque nous avons réalisé la CB 125 du jeune Félix, ce dernier nous avait laissé un paquet de pièces détachées issues de plusieurs CB125S dont deux cadres et trois moteurs en caisses. Un beau fourbi, mais une base suffisante pour entreprendre le remontage d’une nouvelle moto… On aurait pu se contenter de faire une seconde variante, mais produire deux fois la même machine n’est pas dans l’ADN des Ateliers Félix ! Donc, après l’interprétation Scrambler, il fallait trouver un autre concept. Et cette idée, je l’ai eu assis à mon bureau en portant le regard sur une photo prise aux USA sur un shooting de la marque Iron & Resin. Deux machines qui évoluent sur une plage dont une très belle CB 250 en version Tracker que j’aimais beaucoup... Ça a fait Tilt ! Notre seconde petite CB allait devenir un Flat Tracker… Une bécane dépouillée au maximum avec beaucoup de chrome pour que la simplicité de la ligne soit relevée par l’éclat du métal. Le temps de rejoindre l’atelier et le projet était en marche. La première étape a été de reconstituer un bloc moteur complet avant de le sabler, puis de réunir les éléments de partie-cycle à conserver pour les re-chromer. Patrick s’est ensuite penché sur le cadre pour ne garder que l’essentiel : exit la totalité de la boîte à air qui laissera place à un filtre conique, la boucle arrière est réduite à sa plus simple expression et les supports de selle sont modifiés pour disparaître à l’œil et accueillir un petit garde-boue totalement dépouillé. Après un détour chez PROMETHE pour recevoir une peinture époxy noire, le cadre est prêt à recevoir le huitième de litre à soupapes accompagné de son coude d’échappement d’origine prolongé par un silencieux Megaphone. À l’arrière, la plaque d’immat’ et le feu migrent vers le bras oscillant, tandis qu’à l’avant, le large et haut guidon chromé type TT domine un petit phare sur une roue dénudée. Dernières touches avec le réservoir qui reçoit une peinture toujours signée 1PEC reprenant la déco authentique, tandis que la selle retravaillée par notre sellier attitré Vincent Bouffort hérite d’un parement en cuir pleine fleur. Voilà… Reste plus qu’à cruiser à la recherche d’un oval cendré et aller glisser en paix !

Kawasaki W650 Scrambler

Un Scrambler triomphale. Ce qui accroche immédiatement l’œil lorsque l’on observe une Kawasaki W650, c’est la forme et l’architecture « oldschool » dans l’esprit de la Triumph Bonneville. À commencer par son superbe twin vertical et son vilebrequin calé à 360° (les deux pistons descendent et montent en même temps), huit soupapes arbre à cames en tête entraîné par un esthétique arbre extérieur. Allié à un frêle cadre double berceau en acier, un habillage épuré, les évocations à la tradition mécanique « british » sont omniprésentes… Et ça, j’aime ! La W650 que nous avons dénichée roulait tous les jours à Paris. Son esthétique, comme le reste, était moyen, mais la moto était régulièrement entretenue et parfaitement saine au niveau de la mécanique. Simultanément, nous avons eu l’opportunité de récupérer un échappement d’origine du dernier modèle de Triumph Street Scrambler... En un croisement de regard avec Patrick, le destin de cette W était scellé et le projet lancé… Sans surprise, c’est cette adaptation du silencieux haut de Triumph - fil conducteur de cette transformation - au moteur et à la partie-cycle de la W650 qui a demandé le plus de travail. Patrick s’est lancé dans la fabrication de nouveaux collecteurs qui lui ont demandé trois jours de travail, sans compter la modification du carter latéral ou encore la réalisation d’une protection de chaleur spécifique. Une fois l’échappement adapté, nous nous sommes attaqué au réservoir en commençant par retirer les protections latérales en caoutchouc d’origine avant de l’envoyer en peinture. Une peinture bi-ton « gold & white » réalisée par 1PEC dans l’esprit de la Bonneville qui s’articule autour du logo d’origine Kawasaki, lui-même inspiré de celui de la mythique anglaise. Dans sa continuité, un beau travail a également été réalisé sur la selle. Un œil connaisseur repérera tout de suite que cette dernière a été retaillée, affinée et surtout recouverte d’un cuir pleine fleur sous la main du maître-sellier Vincent Bouffort. Pour le reste, nous nous sommes attachés à respecter les codes du genre : fourche et amortisseurs rehaussés, garde-boue avant avec support métallique à l’ancienne, feu arrière de style TY, guidon TT, petit phare chromé muni d’une grille de protection, clignotants sont remplacés par des éléments Motogadget aux extrémités de guidon, petit compte-heure digital de même marque qui épure le poste de pilotage, neiman qui prend place sous la selle, et enfin pneus trails pour élargir son champ d’action. Une machine moderne à l’aspect vintage, à l’aise partout, qui donne par moment l’envie de quitter l’asphalte pour explorer les sentiers battus… avec classe !

Les préparateurs de motos Cafe Racer et Néo-Rétro

Sont présents dans cette rubrique, les ateliers indépendants, garages ou concessions qui ont réalisé plusieurs motos originales dans l’esprit “Custom Culture“.

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