Bonneville T120 Triumph : évolution logique !

Deux interprétations d’une même base

Les T120 et T120 Black partagent leur architecture générale : cadre tubulaire en acier à double berceau, roues à rayons (18 pouces à l’avant, 17 à l’arrière), suspensions KYB à cartouche et moteur bicylindre parallèle 1 200 cm³ « High Torque ». Les principales différences tiennent à l’esthétique. La T120 conserve la présentation la plus traditionnelle, avec échappements chromés et coloris bicolores inspirés des années 1960 (Aegean Blue & New England White ou Aluminium Silver & Cranberry Red, plus une teinte Stone Grey plus sobre). La T120 Black adopte, elle, un traitement plus discret : moteur, échappements et nombreux détails peints en noir, selle marron contrastée et deux finitions monochromes (Jet Black ou duo mat Matt Silver Ice & Matt Sapphire Black). Dans les deux cas, les liserés sont peints à la main et les badges de réservoir conservent le dessin Bonneville historique.

Même moteur, même caractère

Le bloc Bonneville 1 200 cm³ reste inchangé dans son principe. Refroidi par liquide, à 8 soupapes et calage à 270°, il développe 80 ch à 6 550 tr/min et surtout 105 Nm de couple à seulement 3 500 tr/min. Cette courbe de couple basse demeure l’un des principaux arguments de la T120, pensée pour une conduite souple et valorisante plutôt que pour la performance pure. La boîte reste à 6 rapports et l’embrayage assisté et antidribble vise à réduire l’effort au levier. Triumph annonce une consommation de 4,4 l/100 km et des émissions conformes à EURO 5+.

Sécurité en courbe et éclairage LED

La grande nouveauté technique portée par ce millésime concerne l’arrivée d’aides sensibles à l’inclinaison. La T120 comme la T120 Black reçoivent désormais un ABS optimisé pour les virages et un contrôle de traction également géré par centrale inertielle (IMU). L’objectif est d’offrir un filet de sécurité additionnel lors des freinages ou des accélérations en courbe, sans modifier l’esthétique de la moto. Le freinage reste confié à deux disques avant de 310 mm avec étriers Brembo deux pistons et à un disque arrière de 255 mm avec étrier Nissin. L’équipement de série s’enrichit également d’un nouveau phare LED rond, au dessin volontairement classique, mais plus lumineux et doté d’une signature diurne intégrée. Un port USB-C prend place sous les compteurs pour la recharge d’appareils.

Régulateur de vitesse de série

Positionnées au sommet de la famille Bonneville, les T120 et T120 Black reçoivent d’office un régulateur de vitesse commandé par bouton dédié. Les deux motos conservent par ailleurs deux modes de conduite – Route et Pluie – qui agissent sur la réponse de la commande des gaz et le niveau d’intervention du contrôle de traction.

Toujours accessibles… désormais aussi en A2

Jusqu’ici réservée à la T100, la possibilité de brider la Bonneville aux spécifications du permis A2 est étendue aux T120 et T120 Black. Le kit, monté en concession, limite temporairement la puissance sans modifier le caractère moteur ni le style de la moto. Une fois le permis complet obtenu, le bridage peut être retiré. Triumph vise ainsi un public plus large, notamment les nouveaux venus attirés par l’image de la T120 mais jusqu’ici contraints de patienter.

Ergonomie et partie-cycle inchangées

Les deux versions affichent des dimensions identiques : 2 170 mm de long, 790 mm de large au guidon, 790 mm de hauteur de selle et un empattement de 1 450 mm. Le poids en ordre de marche est annoncé à 233 kg. Le châssis tubulaire, les suspensions KYB réglables en précharge à l’arrière et les pneus Michelin Road Classic doivent conserver le compromis confort/stabilité déjà connu. Triumph maintient également l’intervalle d’entretien à 16 000 km ou 12 mois.

Positionnement

Crédits vidéo & photos : Triumph Motorcycles / Droits réservés.