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Le Mur de la Mort : mortel jus de la mort !!

Présents de façon exceptionnelle lors de la prochaine édition du ACES EXPERIENCE qui aura lieu du vendredi 8 au dimanche 10 septembre prochain, le Mur de la Mort sera sans nul doute l’une des attractions “phare“ du festival ! Rare, ce nouveau spectacle concocté par le nouveau collectif MDLM et intitulé Mortel Jus de la Mort (Sic…), promet poésie, humour, musique et “cascade“ dans l’esprit des grandes attractions foraines de jadis ! Tous les jours plusieurs représentations auront lieu pour le plus grand plaisir des participants du festival. Au programme sensations, émerveillement voire “chair de poule“ garantis. À lire ci-dessous la renaissance de cette attraction à nulle autre pareille et désormais détentrice d’un statut de patrimoine mobilier, puisque inscrite aux monuments historiques.

Entrée 3 jours
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ÉVOLUTION DU MUR de la mort À TRAVERS LES ÂGES

L’histoire du mur de la mort, qui trouve ses racines dans les années 1930 environ, est liée à son origine aux États-Unis, pays de naissance de cette attraction fascinante. Cependant, le fil chronologique est un peu flou. Il semblerait que ce mur, après avoir vécu plusieurs années outre-Atlantique, ait traversé l’océan pour faire son entrée en Europe. Cela s’est produit lors de la première des multiples transactions qui ont ponctué son parcours, entraînant des transformations notables.

Le mur de la mort a parcouru un chemin entre différentes familles, notamment les Abbins, les Coutard, les Romano, les Rivières, et potentiellement d’autres. Son histoire riche dans le monde du divertissement itinérant s’est achevée chez Adrien Lapoumeroulie. À la fin de sa carrière et face au déclin d’intérêt pour cette attraction, il fut acquis par deux jeunes comédiens de théâtre ambitieux. Cependant, leur enthousiasme initial s’est vite dissipé et le mur de la mort a fini par perdre de sa splendeur.

La vidéo teaser Mortel Jus de Mortel !

À partir des années 1990, il a été mis en retrait dans une grange en Auvergne, exposé à l’humidité et à la dégradation. Puis, presque par hasard, trois amis ont décidé de le sortir de l’oubli et de l’abandon. Après l’avoir remis à l’abri, il a fallu cinq ans pour que le mur de la mort retrouve sa gloire d’antan grâce à des travaux minutieux.

Grâce aux aides financières provenant du programme Leader de l’Europe, ainsi qu’à la contribution de la DRAC, du conseil général, du conseil départemental, de la com-com et de la ville d’Aubusson, la cuve a été restaurée dans toute sa splendeur. La structure métallique, soigneusement inspectée et rénovée, a retrouvé sa solidité d’origine. En considération de son grand âge et de son caractère unique, il a obtenu son statut de patrimoine mobilier, en étant inscrit aux monuments historiques.
De nouvelles bâches de couverture et de tour ont été acquises pour lui redonner son apparence caractéristique. De plus, une remorque de transport a été ajoutée pour faciliter son déplacement. Afin de permettre à un plus grand nombre de spectateurs de profiter du spectacle, les rampes d’accès d’origine ont été remplacées par deux escaliers de type échafaudage, permettant ainsi d’augmenter la capacité d’accueil de 50 à 110 personnes.









La mystérieuse ORIGINE DU MUR DE LA MORT

Et un jour, presque comme tous les autres, fit son apparition LE MUR DE LA MORT. C’était un temps où l’on installait des moteurs modestes dans des cadres de vélo, délaissant bien des cyclistes repentis. Des pistes en bois étaient conçues, accompagnées d’anneaux de bruit et de fumée, où les bolides d’alors, relatifs bien sûr, laissaient rapidement des veuves dans leur sillage.

Le cinéma commençait à s’échapper des baraques foraines, mais les manèges et les carrousels faisaient le bonheur fugace et réconfortant des visiteurs, en plus de mettre quelques sous dans les poches. Peut-être que là réside le point de départ de cette histoire. Elle prenait forme en marge des pistes carnivores, pas dans un trou d’obus qui aurait emprisonné estafettes et montures pendant les derniers jours de la Grande Guerre.

Un individu brillant, un génie quelque peu excentrique, un organisateur de foires rusé et ambitieux, fatigué de pédaler, imagina une motocyclette naissante évoluant sur une piste en bois verticale, ressemblant à un silo géant transportable, adaptée au gré des saisons et des lieux.

Il aurait pu être Américain, car ceux-là osent tout, mais peut-être pas. L’histoire des foires ne s’écrit pas, elle se modèle en fonction des circonstances. Tonneau, puits de l’enfer, tourbillon mortel, cylindre infernal, cuve diabolique, silodrome, motodrome : le mur de la mort était né. Avec lui arrivait l’attraction ultime des foires de l’époque. On s’y rendait pour observer ces coureurs-acrobates hors norme évoluer à la verticale, tout comme on allait admirer les premiers aviateurs.

Sa période de gloire persista presque pendant un siècle, puis il sombra dans l’oubli au début des années 1990. Cette époque voyait l’émergence des montagnes russes offrant de nouvelles sensations inédites grâce à un simple bouton. Le plaisir prenait une nouvelle direction...

Aujourd’hui, le Mur de la Mort doit sa survie à l’essor des sports mécaniques, aux festivals et autres rassemblements de motards, mais surtout à sa rareté, son exclusivité et son étrangeté temporelle. C’est une attraction pure, un vestige du passé. On n’y triche pas, car c’est bel et bien un Mur de la Mort.








UN NOUVEAU SPECTACLE ANIMÉ PAR UN NOUVEAU COLLECTIF

Le collectif MDLM se présente comme une association en participation, un regroupement d’individus animés par la même ambition : la création de spectacles, d’événements et d’œuvres artistiques au sein du Mur de la Mort. Ce spectacle à part, un presque centenaire dédié aux prouesses acrobatiques à moto sur paroi verticale, constitue notre terrain d’expression.

Depuis 2007, à travers une série de trois spectacles revisitant l’attraction traditionnelle qui animait les foires de "la grande époque", ainsi qu’une aventure théâtrale novatrice en collaboration avec le groupe Merci de Toulouse, où la mise en scène privilégiait la créativité plutôt que la mécanique, le MDLM a fait un périple à travers de nombreuses villes et événements en France et en Italie.

En 2021-2022, le collectif se lance dans une nouvelle création intitulée "Mortel jus de Mortel", qui sera présenté lors du Aces Experience, une fusion toujours plus audacieuse entre disciplines artistiques et acrobatiques. Leur but constant est de transformer cet objet exceptionnel, cet artisanat forain d’une rareté sans pareil, en un espace itinérant pluridisciplinaire...

Le nouveau collectif, depuis janvier 2021, réunit Laurianne Baudouin, Cédric Bach, Arnaud Bardel, Pierre Raoul Carnet, Gérard Crinière, Vincent Estaque, Andréas Soulard, Jacques Navaux (Tatou), Julien Francillout (Vlad) et Samuel Broch.

















Découvrir le site MDLM

Crédits vidéo & photos : MDLM - Pol Gachon / Droits réservés.

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