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Yamaha RD 400 par Cus’Tom Motorcycle !

Un projet né d’une rencontre passionnée ! L’histoire de cette restauration débute lors de la Sunday Ride Classic, un événement emblématique dédié aux motos de légende. À cette occasion, l’atelier exposait une préparation sur une Yamaha 350 RD, attirant l’attention de Gilles, un passionné en balade sur le salon. Séduit par le travail réalisé, il a immédiatement été conquis par l’esthétique et la qualité de la préparation. Le responsable de l’atelier étant absent au moment de sa visite, Gilles a pris une carte de visite et, deux semaines plus tard, a manifesté son intérêt pour un projet similaire, cette fois sur une Yamaha 400 RD, un modèle qu’il admirait depuis sa jeunesse et qu’il rêvait de posséder.




Yamaha RD 400 : un projet sur mesure respectant un budget défini

Disposant d’un budget précis pour l’achat et la transformation de la moto, Gilles a collaboré avec l’atelier pour trouver la base idéale. Après quelques mois de recherche, ils ont mis la main sur un exemplaire en bon état d’origine à Toulouse, une opportunité parfaite pour donner vie au projet. Afin de maîtriser les coûts tout en conservant l’essence du modèle, il a été décidé de préserver les trains roulants et la fourche d’origine, tout en intégrant une coque arrière en fibre du commerce. Ce choix permettait de réduire les dépenses, évitant ainsi une fabrication artisanale en acier ou le remplacement complet des jantes et de la fourche. Ce compromis garantissait à la moto un look fidèle à son époque, tout en répondant aux attentes spécifiques de Gilles.




Restauration et modifications : une transformation moderne et performante

Cette moto d’époque a bénéficié d’une rénovation complète et d’une série de modifications techniques pour améliorer ses performances, son confort et son design, tout en conservant son caractère d’origine.

Un freinage modernisé

L’étrier avant a été remplacé par un modèle Brembo 4 pistons radial, monté via un support en aluminium usiné par l’atelier et traité par hydrogommage. Ce nouvel ensemble, associé à un maître-cylindre Brembo et à un disque flottant, permet d’obtenir un freinage plus réactif et performant, bien au-delà des standards de la fin des années 70. À l’arrière, l’étrier d’origine a laissé place à un modèle Brembo plus récent, fixé grâce à une platine usinée sur mesure et relié par une bielle en inox fabriquée à l’atelier.




Optimisation de la position de conduite

Les commandes reculées ont été entièrement repensées et réalisées sur mesure à l’atelier, remplaçant les supports d’origine ainsi que le système de renvoi d’angle. Le poste de pilotage a été revisité avec l’installation d’un guidon plus bas et d’un nouveau bloc compteur multifonctions, logé dans un cache en acier conçu sur mesure.

Un travail soigné sur l’esthétique et l’ergonomie

L’arrière de la moto a été transformé avec l’ajout d’une coque monoplace en fibre et d’une sellerie sur mesure en cuir végétal grainé, offrant un rendu à la fois esthétique et confortable. Le bac de graissage séparé, dont le remplissage était initialement prévu sous la selle d’origine, a été modifié. Il est désormais accessible via un bouchon en aluminium usiné et gravé par l’atelier. Le garde-boue avant a également été retaillé et rabaissé, avec de nouvelles fixations pour un meilleur ajustement.




Restauration du cadre et peinture personnalisée

L’ensemble du cadre a été restauré, avec remplacement des bagues et roulements, suivi d’un thermolaquage époxy avec une finition noir mat. Les jantes bénéficient d’un traitement spécial avec un effet grain fin. La peinture de la carrosserie a été réalisée par Bastos Art Design (Latoue - 31), le partenaire habituel de l’atelier pour les projets majeurs. Le résultat final offre une teinte blanc nacré, avec une décoration peinte sous vernis pour un rendu impeccable.

Un moteur optimisé pour de meilleures performances

Le haut moteur a été entièrement restauré, avec un réalésage des cylindres sous-traité, accompagné de nouveaux pistons adaptés au diamètre ajusté. Les pots d’échappement d’origine ont été remplacés par des modèles "semi-détente", apportant un gain de 13 chevaux et 4,5 kg en moins, portant ainsi la puissance totale à plus de 50 chevaux, contre 40 chevaux d’origine, soit une augmentation de 30 %. Une paire de carburateurs modernes PWK vient compléter ce nouveau set-up moteur, optimisant encore la réactivité et le rendement.




Finitions et sensations de conduite

L’atelier a ajouté plusieurs détails sur mesure, tels que des caches de roulements de colonne de direction en inox, de la visserie inox personnalisée, ainsi qu’un cache Neiman usiné. Au guidon, la moto se révèle souple et agréable à conduire. Grâce à l’optimisation du couple, il est possible de rouler à 120 km/h à 5000 tr/min en restant sur un filet de gaz, avant d’exploiter toute la fougue du moteur 2 temps. Comparée à sa prédécesseure, la 350 RD, cette version offre une conduite plus fluide, avec moins de vibrations, une boîte de vitesses et un embrayage plus précis, ainsi qu’un freinage modernisé garantissant un niveau de sécurité adapté aux standards actuels. Une restauration réussie, alliant performance, confort et caractère d’époque.




Crédits vidéo & photos : Cus’Tom Motorcycle / Droits réservés.

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