Scrambler Honda CityFly - Riding Culture
Moritz Bree n’a que 19 ans, mais il s’est déjà fait un nom dans la scène custom. Il est apparu pour la première fois à l’âge de 12 ans, lorsqu’il a construit une moto personnalisée avec Dirk Oehlerking de Kingston Custom. À l’âge de 16 ans, il entreprend un apprentissage chez Reier Motors à Salzbourg et se lance dans la préparation de cette Honda CityFly. Ce dernier avait besoin d’un véhicule pour se rendre à son travail et ne pouvant conduire une voiture, il s’est orienté logiquement vers une moto aidé dans sa préparation par la marque Riding Culture.
Un Scrambler à l’esprit rebelle
Le jeune Moritz a bénéficié également du soutien de Kai Glatt, l’un des fondateurs de la société allemande d’équipement de moto Rokker, dont nous vous présentons souvent les différents équipements et accessoires . Les deux hommes ont commencé à discuter et ont eu l’idée de transformer le CityFly en un Scrambler personnalisé qui pourrait représenter la « Riding Culture », l’une des autres marque Rokker destinée aux jeunes “Riders“. Moritz s’est donc retrouvé non seulement avec un peu plus de temps libre, un atelier à sa disposition, mais également une mission claire en terme de concept.
Des modifications bien senties
Le CityFly était un peu trop grand au goût de Moritz, il a donc décidé d’abaisser la suspension avant. Il à ainsi raccourci celles-ci de l’intérieur, en travaillant par petits incréments jusqu’à ce que la longueur soit parfaite. Un amortisseur Öhlins particulièrement gros a été ajouté à l’arrière, au nom de l’exagération. Pas de compteur au programme, mais Moritz n’est pas d’un tempérament inquiet, d’ailleurs le phare jaune de style Bates qu’il utilise n’est pas, lui aussi, techniquement légal en Autriche. La moto arbore néanmoins de minuscules clignotants à LED, montés discrètement sur des supports faits à la main, ainsi qu’un feu arrière décalé de style Bates. Côté réservoir, Moritz a utilisé celui d’une Honda XLR 125 classique, qui porte désormais des illustrations bien senties de l’énigmatique Nig Nagel de chez Nagel Motors en Allemagne. À cela s’ajoute une selle sur mesure qui vient remplacer la première assise (une planche de skate…), une boucle arrière modifiée et raccourcie, un boîtier de batterie furtif en aluminium et de petits supports astucieux qui stabilisent l’intérieur du garde-boue arrière. Côté ligne, le Scrambler s’offre un filtre en mousse TwinAir avec un échappement Pro Circuit monté sur le côté droit du cadre. Les couvre-fourches de style Flattrack portent la marque Riding Culture.